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lunes, 28 de octubre de 2019

L'AGENDA 2030 DES ODD DE L'ONU

   « l'Agenda 2030 a changé ma vision du monde, j'étais inconsciente avec l'environnement, j'ignorais le but de l'an 2050, à savoir, que si on continue comme ça, avec le gaspillage de la Planète, il n'y aura pas de ressources, non seulement pour le bien-être, mais aussi pour la VIE. Moi aussi, je détestais la mondialisation parce que pour moi c'était la mondialisation de la croissance économique, pas de la croissance sociale et la croissance environnementale. À la rigueur, la croissance économique a déclenché la Crise de l'an 2008 et l'augmentation des inégalités. Désormais je comprends l'importance de l'Agenda 2030 des ODD, ce sont 17 objectifs pour le développement; pour tout le monde, tous les peuples; pour l'égalité; pour le bien-être, la santé; l'éducation; l'intégration; l'égalité des chances; l'accès aux ressources nécessaires pour la vie; pour l'environnement... Il faut développer les objectifs et ses 169 cibles en évitant qu'ils s 'opposent et en favorisant les synergies entre eux.

viernes, 20 de septiembre de 2019

IL N'Y A PLUS D'ESPOIR I

Ce qui comptait, c'était une possibilité d'évasion, un saut hors du rite implacable, une course à la folie qui offrît toutes les chances de l'espoir. Naturellement, l'espoir, c'était d'être abattu au coin d'une rue, en pleine course, et d'une balle à la volée.

[L'étranger, Albert Camus]

--- TRADUCTION ---

    NO HAY ESPERANZA I

Sólo quedaba esperar un resquicio, una posibilidad de fuga, un salto al vacío fuera de todo protocolo, una huida hacia adelante que, tal vez, pudiera brindar todos los resortes de la esperanza. Por supuesto, toda esperanza se reducía a ser abatido en una esquina de una calle cualquiera, en plena carrera, por una bala perdida.

[El extranjero, Albert Camus]


jueves, 19 de septiembre de 2019

LA FORCE DE L'HABITUDE

«Il y avait plus malheureux que moi. C'était d'ailleurs une idée de maman, et elle le répétait souvent, qu'on finissait par s'habituer à tout.»

[L'étranger, Albert Camus]

--- TRADUCTION ---

Siempre hay alguien más desgraciado que tú. De hecho, era una idea de mamá, y la repetía continuamente, que, al final, uno termina por acostumbrarse a todo.

lunes, 2 de septiembre de 2019

TENN, LE CHIEN QUI TROP AIMAIT

«Robinson n'avait jamais été coquet et il n'aimait pas particulièrement se regarder dans les glaces. Pourtant cela ne lui était pas arrivé depuis si longtemps qu'il fut tout surpris un jour en sortant un miroir d'un des coffres de "La Virginie" de revoir son propre visage. En somme il n'avait pas tellement changé, si ce n'est peut-être que sa barbe avait allongé et que de nombreuses rides nouvelles sillonnaient son visage. Ce qui l'inquiétait tout de même, c'était l'air sérieux qu'il avait, une sorte de tristesse qui ne le quittait jamais. Il essaya de sourire. Là, il éprouva comme un choc en s'apercevant qu'il n'y arrivait pas. Il avait beau se forcer, essayer à tout prix de plisser ses yeux et de relever les bords de sa bouche, impossible, il ne savait plus sourire.Il avait l'impression maintenant d'avoir une figure en bois, un masque immobil, figé dans une expression maussade. A force de réfléchir, il finit par comprendre ce qui lui arrivait. C'était parce qu'il était seul. Depuis trop longtemps il n'avait  personne à qui sourire, et il ne savait plus; quand il voulait sourire, ses muscles ne lui obéissaient pas. Et il continuait à se regarder d'un air dur et sévère dans la glace, et son coeur se serrait de tristesse. Ainsi il avait tout ce qu'il lui fallait sur cette île, de quoi boire et manger, une maison, un lit pour dormir, mais pour sourire, personne, et son visage en était comme glace.

lunes, 5 de agosto de 2019

QUAND LES CHIENS ABANDONNÉS ABOIENT À LA LUNE

«Sur le pas de ma porte, j'ai trouvé le vieux Salamano .Je l'ai fait entrer et il m'a appris que son chien était perdu, car il n'était pas à la fourrière. Les employés lui avaient dit que, peut-être, il avait été écrasé. Il avait demandé s'il n'était pas possible de le savoir dans les commissariats. On lui avait répondu qu'on ne gardait pas trace  de ces choses-là, parce qu'elles arrivaient tous les jours. J'ai dit au vieux Salamano qu'il pourrait avoir un autre chien, mais il a eu raison de me faire remarquer qu'il était habitué à celui-là.

[...] Pour dire quelque chose, je l'ai interrogé sur son chien. Il m'a dit qu'il l'avait eu après la mort de sa femme. Il s'était marié assez tard. [...]. Il n'avait pas été heureux avec sa femme, mais dans l'ensemble il s'était bien habitué à elle. Quand elle était morte, il s'était senti très seul. Alors, il avait demandé un chien à un camarade d'atelier et il avait eu celui-là très jeune. il avait fallu le nourrir au biberon. Mais comme un chien vit moins qu'un homme, ils avaient fini par être vieux ensemble. "Il avait mauvais caractère, m'a dit Salamano. De temps en temps, on avait des prises de bec. Mais c'était un bon chien quand même." [...], vous ne l'avait pas connu avant sa maladie. C'était le poil qu'il avait de plus beau." Tous les soirs et tous les matins, depuis que le chien avait  eu cette maladie de peau, Salamano le passait à la pommade. Mais selon lui, sa vraie maladie, c'était la vieillesse, et la vieillesse ne se guérit pas.

domingo, 7 de julio de 2019

POEMA SIN PALABRAS

¿Es posible
un poema sin palabras?

Decir
sin pronunciar: no hay huellas
en la nieve. Sólo refulge el pedernal a ráfagas
en tus labios, pero callas. Sólo acaso
estas lágrimas invisibles como puntos suspensivos
en el exhausto exhausto
vacío...

¿Cuánto más se puede decir sin decir nada
en absoluto? Estos versos
por supuesto no existen, luego callarán
para siempre...

[Versos Cotidianos, Poema sin palabras, Daniel Espín]

--- TRADUCTION ---

Il est possible
un poème sans mots?

réciter
sans prononcer: il n'y a pas de traces
sur la neige. Seulement en rafales le silex étincelle
sur tes lèvres, mais tu cesses de parler. Seulement peut-être
ces larmes invisibles comme des points de suspension
sur le néant, le néant
épuisé...

Combien d'autre on peut dire sans rien d'autre dire rien du tout
dire? Ces vers
donc ils ne sont pas, bien sûr ils cesseront
à jamais.





miércoles, 26 de junio de 2019

LAS PEQUEÑAS PALABRAS

Son las pequeñas palabras los siervos de la Historia, los humildes peones, las constructoras, las que nos salvan de la inacción.

En el otro extremo están las palabras grandilocuentes, sonoras, prestigiosas: amor, libertad, igualdad, verdad, justicia, dinero, dios, patria..., a fuerza de mal usarlas, de maltratarlas, de utizarlas como moneda de cambio, incluso como arma arrojadiza, han terminado por no significar nada, son meros bufones al servicio del Poder, o de los Poderes varios, porque para desgracia nuestra parece que estos nunca terminan de reproducirse...

Las pequeñas palabras...Amabilidad, Comprensión, Tolerancia, Gratitud, Diálogo, Empatía, las que conforman nuestros recuerdos, nuestra vida, el arrullo monótono de la cortadora de césped una tarde feliz, de infancia, a las seis en punto; el discurso recortado, lejano y tristísimo, de aquellos que se fueron, los más queridos; un beso sutil, que se deja caer sobre las mejillas todavía húmedas; un té caliente, en compañía, después de un paseo sin fin entre la Cellisca, por la Sierra de Guadarrama; el trotecillo alocado de los buenos perros, que juegan; pero también, las pisadas de las hormigas en invierno, las esperas, los desencuentros, la mirada vencida del Cíclope, las estériles meditaciones del almendro sin frutos al caer, las últimas horas de la tarde, el Tiempo, que se dilata cuando tiene que ir deprisa, que se termina, cuando aún todo está por comenzar..., el silencio de las paredes y de los libros, la soledad de los muertos.

Son Las pequeñas palabras, las que susurran al Alba, las que nunca te abandonan, las que nos salvan del Sinsentido.

--- TRADUCTION ---

Ce sont les petits mots les servants de l'Histoire, les humbles manoeuvres, les constructeurs, ceux qui nous sauvent de l'inaction.

En autre, ce sont les mots grandiloquents, sonores, prestigieux: l'amour, la liberté, l'égalité, la vérité, la justice, l'argent, le dieu, la patrie..., à force de les maltraiter, de les user comme des monnaies courants, même comme des armes, des projectiles, ils ont fini par ne rien du tout signifier, ils ne sont que des bouffons au service du Pouvoir, ou des Pouvoirs quoi qu'ils soient, parce qu'ils ne cessent jamais de se multiplier.

Les petits mots...l'Amabilité, la Compréhension, la Tolérance, la Gratitude, le Dialogue, l'Empathie, ceux qui composent nos souvenirs, notre vie, le roucoulement monotone de la tondeuse à gazon, un joyeux après-midi à l'enfance à six heures; le discours découpé, tellement éloigné et triste de ceux qui s'en allèrent, les plus aimés; une bise légère qui se laisse tomber sur les joues encore humides; un thé chaud en compagnie, après une promenade sans fin au milieu de la tempête de neige sur la montagne, à Guadarrama; le petit trot des chiens quant ils jouent à la folie; mais aussi les pas des fourmis en hiver, les attentes, les désaccords, le regard battu du Cyclope, les pensées sans fruits de l'amandier quand ils tombent, le soir, les derniers heures, vides, stériles, le temps, qui se dilate toujours quand il devrait ralentir et qui traîne quand tout est encore par commencer.

Ce sont les petits mots, ceux qui murmurent à l'Aube, ceux qui ne t'abandonnent jamais, ceux qui nous sauvent du Non-sens.

sábado, 22 de junio de 2019

EPPURE, SI MUOVE

Te mueves detenerte
podrías sin embargo
te mueves moliendo
los días y las noches
harina yerma luego
caerás como un fardo
hacia el sueño albo
de
las
piedras

[Daniel Espín, Versos Cotidianos, Eppure si muove.]

--- TRADUCTION ---

Que tu bouges, que tu pourrais t'endormir
néanmoins
que tu bouges les jours et les heures
en les moulant
et morte toi comme de la farine morte à la fin
tu tomberas jusqu'au rêve
comme une balle
jusqu'à
l'aube
des pierres
jusqu'au blancheur

L'ART DE L'EQUILIBRE SUR LA TRADUCTION ET SUR LA VIE

A la fin, la perfection n'est pas du tout important, l'important c'est l'équilibre, nous sommes des organismes qui bougent, qui évoluent, qui se raccordent les uns avec les autres, et il faut, chaque fois qu'on puisse mettre à sa place cet équilibre puisqu'on risque de tomber, et, si malgré toutes nos tentatives on ne réussit pas à atteindre le centre de gravité, il faudrait choisir l'imperfection, parce que, bien sûr, la perfection c'est la fin, par définition, c'est le merle blanc qu'on ne le trouve pas ni le trouvera jamais, et si on le trouve c'est parce que c'est un merle décoloré, disséqué, dans la musée des Horreurs.

D'autre part le concept de perfection implique l'unité (l'un de Parmenides) et la morte de la diversité, de la vie, de la différence d'opinion, de la tolérance..., toutes tellement nécessaires dans le monde où on habite.

En ce qui concerne l'art de la traduction c'est pareil, l'important c'est l'équilibre, le rythme, la mesure et le respect aussi aux règles de chaque langue comme à l'auteur, son contexte et son idiosyncrasie.

--- TRADUCTION ---

A fin de cuentas, la perfección no es importante, lo importante es el equilibrio, somos organismos que se mueven, evolucionan, se relacionan los unos con los otros, es necesario, siempre que sea posible, calibrar nuestro punto de equilibrio porque corremos el riesgo de caer [y, tal vez no volver a levantarse jamás], pero si a pesar de todos nuestros esfuerzos no logramos alcanzar ese centro de gravedad [en sus dos acepciones], se prefiere, sin lugar a dudas la imperfección, porque la perfección es el fin, por definición, es el mirlo blanco que no encontraremos jamás, y mejor así, porque si lo encontramos será un mirlo decolorado, disecado, en el museo de los Horrores.

Por otra parte, el concepto de perfección implica la unicidad (el uno de Parménides), es decir, la muerte de la diversidad, de la pluralidad, de la diferencia de opinión, de la tolerancia, virtudes tan necesarias en el convulso mundo en que vivimos.

En el arte de la traducción sucede lo mismo, lo importante es el equilibrio, el ritmo, la mesura, y el respeto a las reglas de cada lengua, así como al autor, su contexto y su idiosincrasia.